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Impact des chats errants sur la nature: la FNC met les choses au point!

le 14 mai 2020

 

Suite à notre live de la semaine dernière avec Willy Schraen sur Chassons, la Fédération Nationale des Chasseurs a souhaité mettre les choses au point s’agissant de sa position sur l’impact des chats errants dans la nature.

Le président de la FNC, Willy Schraen, a répondu, il y a quelques jours, sur notre site aux questions d’internautes en particulier sur l’augmentation inquiétante des chats errants dans la nature et les conséquences catastrophiques sur les oiseaux et les mammifères sauvages qu’ils détruisent, notamment de nombreuses espèces protégées de passereaux comme les rouges gorges et les mésanges.

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Cela lui a valu un déferlement de réactions anti chasse dans les réseaux sociaux orchestré par quelques « bonnes âmes » qui préfèrent manipuler la vérité plutôt que de regarder la réalité en face. Pourtant, Willy Schraen a été très clair en affirmant que la gestion des chats errants dans la nature n’était pas de la responsabilité particulière des chasseurs, mais de tous ceux, qui ont aussi en charge le maintien de la biodiversité.

De façon pragmatique et sans le moindre tabou, le président de la FNC a évoqué la principale méthode utilisée partout à ce jour qui consiste à capturer les animaux errants avec des cages pièges dont la caractéristique est de ne faire aucun mal à l’animal. Cela permet ensuite de relâcher ces animaux dans un autre secteur lorsqu’ils sont sauvages ou de les remettre à un refuge d’une des fondations de protection animale s’il s’agit d’un chat ou d’un chien errant. Dans la majorité des cas, les animaux sont remis à leur propriétaire ou stérilisés dans les dispensaires de ses mêmes associations.

Certains « ayatollahs » de la protection animale n’ont sans doute pas voulu lire les études scientifiques et les déclarations d’associations qui considèrent que les chats errants dans la nature sont un problème majeur pour la biodiversité. Marc Duquet, ornithologue, dans un article récent dans OrnithoScience l’explique. Il estime que le chat est responsable de la disparition de 33 espèces vivantes dans le monde. Le muséum national d’histoire naturelle a réalisé une étude très instructive sur la menace que fait peser le chat errant sur de nombreuses espèces de petits oiseaux. Aux USA, les études scientifiques sont nombreuses et chiffrent à des dizaines de milliards de proies tuées par an par les chats errants.

A l’heure où tout le monde se mobilise pour la biodiversité, y compris les chasseurs, il serait dramatique que la situation se dégrade. La FNC, qui n’a pas l’habitude de faire référence aux écrits et déclarations de la LPO, ne peut que recommander la lecture de la fiche pédagogique de cette association militante et souvent anti chasse sur « la prédation du chat domestique ». Elle rappelle que le chat errant chasse en moyenne 12 h par jour contre 3 h par jour pour les chats de propriétaires. De nombreuses associations et fondations de protection animale (Fondation Assistance aux animaux, Fondation 30 millions d’amis, la SPA…) insistent depuis des années, pour la stérilisation des chats errants. A tous ceux, nombreux comme les chasseurs qui aiment leurs animaux de compagnie de donner l’exemple. Pour préserver la biodiversité, à chacun de garder son chat alors que c’est l’espèce la plus abandonnée en France.

 

 

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Nous avions déjà eu l’occasion de présenter Margaux dans nos colonnes il y a deux ans. Toujours aussi mordue par cette passion, elle a souhaité mettre le point sur les I sur les dérives de la chasse qui ne cessent d’animer les débats sur les réseaux sociaux tant du côté des partisans que des antis.

Je ne sais vraiment pas par où commencer tellement la dérive que nous vivons en ce moment est pesante et grandit chaque jour un peu plus. D’un côté, nous avons le « chasse bashing », qui vient nous frapper régulièrement tant de manière individuelle que collective. Catalogués comme terroristes de la nature, nous ne cessons d’être attaqués. Campagne de communication trafiquée, débats boycottés ou encore lynchages incessants, nous sommes les cibles d’une société complètement aseptisée et déconnectée de la réalité.

Des générations entières, bercées par Disney ont perdu toutes les notions scientifiques du monde vivant. Une des gravités c’est l’humanisation du monde animal : le bébé, la maman, le papa… Cette recherche constante de l’égalité Homme/Animal est-elle une façon de se dédouaner face à la sixième extinction de masse de biodiversité que nous sommes en train de vivre, je me pose réellement la question ?

Vous, grands défenseurs de la cause animale, végans et écolos bobo (et donc opposants à la chasse) vous n’êtes qu’une bande d’hypocrites ! Quand on se penche un peu plus près sur l’analyse de vos discours et de vos combats il y a une chose qui m’interpelle. Dans une large majorité des cas, vous parlez d’espèces emblématiques tels Simba le lion, Bambi le cerf, Balou l’ours… Pour vous seul la beauté compte. Mais que faites-vous des arthropodes, des abeilles ou encore des coccinelles qui se portent très mal et qui pourtant sont essentielles pour l’équilibre de notre planète. Je vous rappelle que sans nourriture végétale et animale nous ne pourrions pas survivre. Un autre principe de base de l’écologie, c’est la chaîne alimentaire. Et que vous le vouliez ou non, nous nous trouvons tout en haut de cette chaîne. Si vous préférez vous nourrir de gélules ou de compléments chimiques qui donnent des cancers grand bien vous fasse ! Mais foutez-nous la paix… Nous suivons simplement ce que l’évolution de notre espèce nous a donné.

Et d’un autre côté nous avons un « chasse bashing » encore plus insupportable et qui m’interpelle réellement : c’est celui que certains chasseurs clament haut et fort malgré la période compliquée que nous traversons. Vous ne trouvez pas mieux que de cracher, non seulement sur des individus mais sur la chasse elle-même. Chasse à l’étranger et même en France, vous trouvez toujours le moyen de critiquer et de descendre vos semblables alors que nous devrions avancer main dans la main. Nos différences font la force de notre passion.

Je ne vais pas parler de l’ignorance de bon nombre de chasseurs qui critiquent sans regarder plus loin que le bout de leurs canons. Vous colportez ainsi vous-même de fausses informations qui alimentent cette politique incessante du lynchage permanent. Vous ne cautionnez pas, nous pouvons l’entendre. Mais arrêtez de donner du pain béni à nos détracteurs. Je ne vous expliquerai pas l’utilité de la chasse en Afrique car beaucoup d’autres l’on fait suite à l’affaire de l’enseigne U, mais j’aimerais que vous compreniez avec ces mots, que vous vous mettez et que vous nous mettez une balle dans le pied.

Je veux surtout soulever un point qui me dérange encore plus, s’agissant de la chasse en Afrique ou des « belles » chasses comme vous aimez à le répéter. Mais qu’est-ce qu’une belle chasse ? J’aimerai que vous me définissiez cette expression. Chaque chasse est belle. Chaque chasse est grande. Chaque chasse, chaque journée est unique et respectable. Une matinée de chasse à la bécasse avec son chien est toute aussi belle qu’une nuit de hutte, qu’une chasse en battue au grand gibier dans une magnifique forêt giboyeuse ou qu’une approche sur un oryx. Mais je pense que, ce qui dérange le plus, c’est l’argent. De toute façon la société française a toujours détesté les gens qui s’en sortent. Les chasseurs pour une bonne partie sont pareils.

Vous détestez ceux qui ne s’habillent pas comme vous. Vous critiquez ceux qui voient beaucoup de gibier et qui prélèvent par conséquent plus que vous quand ils ont l’humble qualité d’être bon tireur. Vous critiquez celui qui ne voit jamais rien. Vous critiquez la fille qui va chasser en jean l’été. Vous critiquez celui qui est à la chasse plus de quatre fois par semaine. Et vous critiquez sans cesse celui qui a plus d’argent que vous. Car au final, c’est cela qui vous dérange le plus : l’envie et la jalousie.

Vous critiquez celui qui dépense beaucoup pour son équipement et ses actions. Ceux qui ont la chance de payer 80 euros leur carte de chasse, profitez-en, croyez-moi car dans certaines régions, nous n’avons pas le choix que de payer des centaines d’euros, et même des milliers pour accéder à seulement quelques jours de chasse. Et honnêtement, arrêtez de vous mentir. Si vous aviez cet argent, vous seriez les premiers à courir dans ces chasses que vous critiquez tant (sans en faire une généralité bien-sûr). Mais n’oubliez pas, beaucoup de gens se saignent au boulot tout le reste de l’année, ne partent pas en vacance pour vivre à fond leur passion. Laissez vivre chaque chasseur qui a simplement envie de vivre sa passion comme il l’entend. Peu importe la tenue (ou le « déguisement » comme certains disent en parlant des « cravateux »), peu importe l’endroit, peu importe le gibier chassé. Arrêtez de vous acharner constamment sur votre prochain.

J’ai vécu moi-même deux expériences exposée au travers de ces lignes. N’oubliez pas les valeurs que véhicule notre passion. Soutenons-nous, intéressons-nous aux autres, défendons-nous face à nos opposants. Restons unis. Et peu importe d’où nous venons, l’essentiel est que nous soyons fiers d’être chasseur.

Margaux Huntress

 

 


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Copain de Thierry ALARIO